Ici dansent des fourmis, qui s'accumulent en masse
Qui travaillent sans relâche, puis finalement trépassent
Des abeilles laborieuses,prêtes à tout pour les reines
De systèmes établis, qui les épuisent sans gêne
On y croise des cafards, aussi robustes que froids
C'est le jour qu'ils s'effacent, mais la nuit est leur droit
Ils se partagent ces guêpes, qui protègent bien leurs dards
Mais qui parfois s'écrasent, quand l'amour est trop tard
On observe des chenilles, qui se dandinent sans fin
Dans les couloirs obscurs, du dédale parisien
Aux arrêts termitières, elles déposent les insectes
Vers leur terrible dessein, cette vie qui les infecte
Mais volent des papillons, des couleurs impensables
Des paradis ailés, qui nous transportent ailleurs
Qui nous retournent l'esprit, et de fins lamentables
Ils fabriquent des débuts, qui nous tissent le bonheur
Dans la faune tropicale, ce paradis s'enferre
S'enterre dans la misère, et se résout létal
A recouvrir de terre, l'écosystème banal
D'une ville humaine, où la nature se perd...
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