J'en ai versé des seaux de larmes, dans les crevasses de ton absence
J'ai crié des souffrances, dans les couloirs de l'ignorance
Quand chaque jour cognait de peine, dans la frayeur de n'plus te voir
Quand chaque nuit devenait haine, de n'pas écrire chez toi l'histoire
J'en ai perdu des âmes aimantes, qui voulaient là te voir faner
A l'horizon, plane l'indécente, envie de les changer
Et chaque pas loin de ta terre, fût un pas vile, un pas meurtri
Le parcours dans un cimetière, qui détruisit ma vie
Les terres rougies de ta puissance, sont l'éternelle source d'envie
La racine de renaissance, d'où tout l'espoir enfin s'écrie
Dix huit ans de vaine errance, dans les ruelles de mes cauchemars
Sont l'absence de sens, parce qu'on vit tout trop tard
Mon Australie, mon cœur, ma foi, je ne suis rien sans toi
Je n'ai jamais été que quand en toi j'ai existé
Et chaque jour est punition, chaque rime est effacée
Sans mes sillons dans tes pas, je n'pourrais jamais être moi
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