Ceux qui pleurent ou tous ceux qui crient
Les abonnés à la misère
Les terrorisés de l'oubli
Il y a ces femmes qui sont trahies
Il y a des hommes sous la folie
Que seul le feu de la fureur
Peut enfin apaiser leur cœur
Ça peut être un mot ou l'alcool
L'impatience, le désespoir
Cette souffrance que l'âme ne peut boire
D'insultes et de violences décolle
Incontrôlables on cède enfin
A ce cumul de frustrations
Porté de haine ou de passion
Mais si peu de raison, soudain
On frappe, on châtie, certains tuent
D'autres se mutilent ou s'emprisonnent
Dans cet état qui empoisonne
Sans que jamais on l'ait voulu
Alors on rompt ou on regrette
On reprend aussi bien qu'on rejette
Mais cette émanation d'émoi
N'est rien d'autre qu'un reflet de soi
Alors que personne ne les mange
Les fruits amers de la colère
Car même si elle monte et vous démange
La sagesse dit de ne rien faire
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