Tout le monde veut voir
demain, mais aux portes du sommeil
Frappent les cloches d'une
église, l'illusion ou le glas
Une petite mort, un vent,
un passage irréel
Une apnée inconsciente,
qui souffle ce qu'on sera
Quand les songes nous
contrôlent, que disent les peines enfouies
Que racontent les
souffrances, quels délices s'enrubannent
Quels fantasmes
apparaissent, pour quelles vies qu'ont survit
Pour quelles batailles je
meure, pour quel Graal tu te damnes
Les élans de la nuit,
sont des prières mortelles
Qui font d'hier l'oubli,
tout autant qu'éternel
Le jour comme horizon,
c'est un cœur qui s'agite
Le temps qui continue, le
trépas qu'on évite
Quand je verrais demain,
j'oublierai le passé
Ces rêves que l'on
oublie, ce temps qu'on a vécu
Dans l'abysse de l'esprit,
cette conscience partagée
Qui vogue dans
l'espace-temps, tout comme une mise à nu
Dans ma tête j'ai été,
j'ai crée, résisté
La vérité m'oppresse,
j'ai voulu existé
Pour ces heures
sentinelles, du château de demain
Suis-je donc passé à
tout, ou suis-je devenu rien
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