Pas une idylle ne croit, quand je ne suis pas en lui
Pas une vérité ne parle, tant que sa voix ne sort
Que son sang ne coule ou que s'agite mon corps
Pas un mot n'est plus fort, que la foi qu'il transmit
En la vie, en l'amour, en la peur et les erreurs
Pas une seule minute, ne compte dans la folie des heures
Les leçons transparentes, de l'absence et de l'envie
Je vis la procuration, d 'un père par imagination
Qui a cru bon détruire, ce qu'il avait de lui
Pour réduire en poudre, les ficelles de ma raison
Les bases de mes croyances et le rythme de ma vie
Pas de bases, pas d'objectifs, la peur comme déjeuner
Pas de force, pas de bon sens, la souffrance d'exister
Mais dans ce qu'on est pas, qui peut encore blâmer
Car c'est le présent qui parle, pas les maux du passé
Ce que tu n'es pas, est tout ce que je ne sais plus
Ce que tu n'voulais pas, en quelque sorte mon dû
Mais au final l'oubli, est le seul remède qui vaille
Car ce que tu n'es pas, est le noyau de mes failles
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