Il était 18h34, un jour de pluie comme il y en a tant d’autres à Paris
Le téléphone à sonné, ma mère a
changé de couleur et moi de vie
Mon père était parti, dans le
néant, sans même donner rendez-vous
Ne sonnez plus chez le docteur
Hirat, il n’est plus parmi nous
Il était 3h30 ce matin là, une
soirée d’abus, de boisson et de filles
Tout pour faire un jour typique,
des heures simples qu’on déshabille
Puis cette image sur l’écran du
bar, des tours en feux, toute une panique
Le terrorisme venait de frapper
le monde de sa nouvelle logique
14h30, pas de cloche ni de riz,
mais bien une bague à nos deux doigts témoins
Deux oui sans hésitation, mais
avec tout l’artifice des coutumes de nos aïeux
On se dit que ca va durer, que
dans l’amour et dans le temps on ira loin
Mais finalement chaque heure
passée a achevé là où on est allés un peu
00h00, c’est l’heure qui m’entraine
dans les méandres de la peur et de l’envie
Le bilan d’un jour et les projets
du suivant, la balance entre les eaux perdues
C’est l’heure qui inspire, qui
mène vers les songes ou vers une douce insomnie
C’est l’heure qui dit, oui je
voudrais ou non s’y jamais seulement su
L’heure, c’est le point ou tout
commence, ou tout s’arrête ou tout prend sens
Ou tout perd à jamais, c’est un
avant et un après, c’est tout ce qui danse
Tout ce qui s’écroule, se calcule,
se déchire, se terrorise, ce qui va
naître ou tue
Mais finalement, les heures ne
sont que mathématiques, alors n’y pensons plus
2 commentaires:
Je m'en lasse pas de vous lire
Ils sont différents mais tous beaux
merci
Bonjour Guislaine. Je n'avais pas vu vos commentaires. Un grand merci 🌹
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