Auriculaire, petit, on te
dévalorise
Pensant que les oreilles, sont
ton unique dessein
Mais au piano tu jouis, des notes
les plus exquises
Tu nous élèves au ciel, dans tes
aigus divins
Annulaire brave enfant, tu attends
des années
Avant que l’on encercle, du
symbole de l’amour
Mais parfois pour toute la vie,
tu es le délaissé
Sur les mains solitaires qui n’ont
pas eu leur tour
Majeur tu restes le roi, dans ta
grandeur ultime
Tu sers encore plus fort, ce que
la main attrape
Premier à insulter, quand tu
tends là ta cime
Mais aussi à faire jouir, quand
une femme te happe
Index emmène mon corps, vers la
joie que tu montres
Ou loin de ces dangers que tu
veux préciser
C’est toi qui tire pourtant et
tue sans peurs ni hontes
La gâchette et la corde, sont tes
ultimes péchés
Pouce, toi le petit gros, tu nous
arrêtes en jeux
Mais valide aussi bien, nos
accords gestuels
Dans nos bouches post natales, tu
es le maternel
En miroir comme les autres, ta force c’est d’être deux
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