Le verre qui nous sépare, même si on se regarde
Est bien aussi épais, que la
souffrance en nous
Moi assis, toi debout, de coups
la peine me larde
C’était la dernière fois, que l’on
faisait un tout
Vers mes rêves je m’enfuis, toi
tu gardes ta Russie
L’amour comme l’Hermitage, est
Histoire immobile
Héritage du passé et six années
de vie
Ce corbillard de train, me guide vers cet exil
Mon cœur nu comme un ver, était
perdu sans toi
Frissonnante solitude, que tu as
balayée
De la chaleur sincère des flammes
de tes baisers
Sur ma bouche ébahie et mon corps
maladroit
Le vair qui te recouvre, parait à
une armure
Cachant là ta beauté et tous tes
sentiments
Nos intimes différences, nous ont
eus à l’usure
Nous ont vidés de sens et déchiré
le temps
Mais ce vert ca jamais !
Jamais je n’oublierai
J’ai bien trop voyagé, dans ton
iris Lumière
J’y ai lu tes pensées, dessiné
tes regrets
Mais cette larme qui y coule,
sera bien la dernière
Je dédie tous ces vers, à ce
qu’on a été
A toute ta joie de vivre, ton
humour, ta beauté
Le train a démarré, nos nouvelles
vies aussi
Adieu Matriochka, encore une
fois, merci
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