Solitaire que je suis, j’aime observer
les gens
Dans notre société, j’ai
découvert des gangs
Avec leurs normes, leurs lois,
leurs coutumes et leurs langues
Laissez-moi rire un peu de ce
tableau vivant
Il y a le gang des femmes, leurs jupes
et échancrures
Leurs caprices sont leurs lames, la
douceur, leur parure
Meilleures amies, collègues,
elles sont organisées
Pour changer en agneau, le loup
que vous étiez
Je pense au gang des vieux, qui
sortent aux heures de pointe
Pour gaspiller votre temps, le
leur ils en abusent
Ils discutent et ils trainent, votre
patience ils usent
Quand ils achèvent vos nerfs, c’est
la folie qui suinte
Parlons du gang des cons, ils
savent tout mieux que vous
Ils font du bruit, du vent, agissent
en diables ou fous
Egoïstes inhumains, leur bêtise
les dépasse
Qu’ils assument leurs vains choix,
dans l’ignoble de leur crasse
Le gang des intellos, s’enorgueillit
de tout
De leurs œuvres, de leurs mots, et
de leurs ventres mous
L’élite qui les comprend, s’habille
et vit comme eux
Style bobo parisien ou bien prof
de banlieue
Mon gang à moi s’appelle, les
solitaires amères
Je suis de tout et rien, qui
dissimule sans taire
Qui dénonce sans parler et qui
subit les lois
De tous ces groupes armés de leur
triste désarroi
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