Où est mon ouvre-boite ? Mon
estomac gargouille
Il est encore
parti, derrière la porte d’entrée
Parfois pendant des heures, moi
j’enquête et je fouille
Mais je n’trouve pas mon Graal :
ma délicieuse pâtée
Alors dans mon ennui, je bichonne
ma fourrure
Je la lèche, la pourlèche, oh ca
oui, je m’astique
J’en ai mangé des poils, pour
soigner mon allure
Le tigre sur le sofa, mérite sa
belle plastique
J’ai aussi la fenêtre, télévision
vivante
Pour voir tomber la neige, ou
compter les oiseaux
Voir la nuit et le jour, un
plaisir qui contente
Comme bronzer au soleil, quand il
fait assez beau
Dans ma vie ralentie, je cherche
pourtant sans cesse
Meilleur endroit ou couche, pour
commencer une sieste
Mais cette vie de pacha, est bien
souvent troublée
Par ces humains usants, qui
veulent me caresser
Je sais pourtant très bien, jouer
avec ma beauté
Quand il fait un peu froid, leurs
mains et couvertures
En ronronnant un peu, réchauffent
mon corps entier
Et pour les remercier, je fais
mes griffes au mur
Le choix du chat, c’est d’être
choyé
De la chaleur et des anchois
Une cheminée, une boule mâchée
Et comme attache, un champenois
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