Mes mains sont les racines, tes
touches mon cerisier
Emanent bourgeons et fleurs, de l’union
sensorielle
De l’être et de la chose, impossible
amitié
D’un magique bloc de bois et de
superficiel
Quand mes doigts te chevauchent,
tremblent tes cordes viscérales
Tu glorifies mon son, du fond de
tes entrailles
J’existe par la puissance de ta
magie astrale
Et toi de toutes ces notes que
mon génie emmaille
Je te caresse, t’effleure, relation
sensuelle
Qui quand je frappe plus fort,
sur les noires de ton cœur
Se transforme sans rancœur, en passion
sexuelle
Que ton son ne retient, dans mes
vilaines ardeurs
Combien de larmes ont chues, sur
ce clavier tacheté
Mes semelles sont encrées, dans
tes pédales nuances
Complicité absurde, extrême
fidélité,
Prend moi dans l’ironie du talent
par la chance
In piano Veritas, tu exaltes qui
je suis
J’aime ce travaille d’équipe,
vers l’impudent génie
Que l’on conçoit à deux, parents
d’enfants surdoués
Morceaux d’éternité, que l’on a tous deux
joués
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