Chaque mot que je dépose, a un
sens singulier
J’ai au moins dû l’entendre, je l’ai
peut-être touché
Qui sait si j’ai senti, les
parfums qu’il exprime
Ou entendu ses sons, que mon
oreille sublime
Chaque jour je me demande,
derrière le bruit des vagues
Quel type d’immensité est si inaccessible
Je ne me rends pas compte et du
noir je me targue
Le temps et les distances sont clairement
volatiles
Même sans jamais la voir, je
connais bien ma mère
Les courbes de son visage, la
douceur de sa voix
Les chemins de ses veines, les
pensées qu’elle enterre
Les souffrances qu’elle endure,
sa compassion pour moi
Je n’connais les couleurs, mais
je peints dans mon esprit
L’univers qui m’entoure, les
raisons de ma vie
J’apprends tous les parcours, de
mon lit à l’école
Je compte tous les soupirs, je me
mélange au sol
Je comprends que je grandi, quand
on change mes habits
Et que j’entends ma voix, qui
devient celle d’un homme
Je ne sais pas pourtant, quand
commence et fini
Une année ou l’amour, où sont
Paris ou Rome
Dans mes rêves je ressens, tous
mes sens qui s’agitent
Derrière l’obscurité, la vie
est-elle plus belle
Ou voit-on les horreurs et le
monde qui s’effrite
Mon monde en monochrome est ma vraie
aquarelle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire