Fenêtre















J’ai voulu te briser, pour transpercer ma vie
Tes débris dans ma chaire, saignant mon dernier cri
Ouverture transparente, du vide de la raison
Tu pouvais être la porte vers ma vaine rédemption

Quand j’étais un enfant, je regardais des heures
Le silence du quartier, pénétrant mes oreilles
Pour oublier les maux, mes parents et leurs heurts
C’est à travers ton corps, que ma folie sommeille

Je me suis engagé, dans les forces très spéciales
De l’armée soviétique, pour devenir létal
Et protéger les miens, de l’oppression nazie
Pour conserver la mienne, je devais prendre leurs vies

Quand ils sont arrivés, détruisant Stalingrad
J’ai pris l’arme téméraire, que l’on m’avait offerte
Et derrière ta barrière, je suis monté en grade
J’affaiblissais l’ennemi, et provoquait sa perte

Plus de deux cent soldats, ont péris subitement
Sous les rafales discrètes, de l’abattoir allemand
Depuis ma meurtrière, en héros assassin
J’ai détruit des histoires et crée des destins

Mais aujourd’hui ta glace, reflète l’atrocité
Mon visage trop ridé, ne peut plus assumer
Mon talent satanique, mon amertume se lève
Je dois assumer d’être, Vassili Zaïtsev


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