Il eu fallu pourtant, que je vous
enseignasse
Que le français n’est point, une source
qu’il faille tarir
La variété des mots nous offre sa
mélasse
Cultivons cet idiome, qui ne
cherche qu’à survivre
La richesse sans frontière, de
cette langue érudite
Par ses effets de styles et sa
prononciation
Fait voyager plus loin, que les
auteurs qu’on cite
Mais décrit réellement, une
civilisation
Ce sont les droits de l’homme,
les Lumières, nos poètes
Ce sont les exilés et les
colonisés
Les bardes, les virtuoses, et les
nouveaux esthètes
Les auteurs et les guides, les
prêtres comme les guerriers
Aux patois qui subsistent, à la
Francophonie
A l’Afrique, au Québec, aux iles
d’Océanie
A tous ceux qui expriment, dans
le langage des Francs
L’unité des paroles, dans des
termes différents
La farde de mes palabres,
renferme bien des secrets
Qui ne gâtent pas le charme, de
mon pochon d’idées
Peu importe si il drache, sur mon
char trop français
Je prendrai l’essuie du chum du
franc-parler
Toi langue de ma source, combat
les anglicismes
Tu vaux bien un empire ou la
couronne du roi
Je t’en prie survit moi comme les
néologismes
Reste aussi riche que digne, ta
grandeur est ton droit
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