Si eux pouvaient parler, que viendraient-ils me dire
Est-ce qu’ils me raconteraient,
tout ce qu’ils ont vécu
Ou au contraire m’avouer, que
leur dernier soupir
Ecrasa à jamais, tout ce qu’ils
auraient pu
Marcel, combien de matchs, on
aurait vu ensemble
La pelote basque sans toi, mais à
qui elle ressemble ?
Tata Jeanne, ta cuisine, dans
laquelle tu gisais
Bien avant de mourir, est-ce
qu’elle te ressemblait ?
Toi Georges, je porte ton nom,
mais tu as fuit avant
Que je puisse admirer, la bonté
dans ton sang
Mon grand père virtuel, ta fille m’a bien élevé
Mais quand je suis venu, tu nous
avais quittés
Et toi Maria la belle, la poupée
russe surdouée
J’ai connu ton amour, mais dans
toute sa dureté
J’ai pourtant tant à dire, comme
toi j’ai voyagé
On avait tout à vivre, et tout à
partager
Vidéo mon ami, même dans ta
chienne de vie
Tu m’as toujours soutenu, sans
les mots et les cris
Mais c’est dans tes regards, que
je n’étais plus seul
Le meilleur des bâtards, vaut
bien un épagneul
Régina, ou Marcelle, chère
grand-mère paternelle
Tu es la seule au monde, qui me
manque tous les jours
J’ai ta philosophie, tes cheveux,
ta prunelle
Ta bonté et ton cœur, le vrai
sens de l’amour
Mais Pierre, mon père, pourquoi,
oublier l’existence ?
Tu es mort bien avant, de savoir
comment vivre
Malgré ce que tu manques, et bien
malgré l’absence
Le voyage de ta vie, n’est pas
celui à suivre
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