On a toujours des retards, des
moments que l’on manque
Des envies qui s’effacent et des
présents qui fuient
Ces mots qui nous échappent quand
quelqu’un est parti
Des tristesses évidentes dans ces
non-dits qu’on flanque
On se réveille souvent au goût
d’inachevé
Mais sans pouvoir reprendre ce
temps qui a passé
Subsiste la nostalgie, qui vient
toujours à l’heure
Pour nous rappeler qu’on a,
laissé fuir le bonheur
C’est tous ces rendez-vous
auxquels on tenait tant
Mais pour une pacotille on s’est
perdu aux vents
Et perdu toutes nos chances
d’accéder à nos rêves
C’est tous ces coups du sort qui
n’laissent jamais de trêve
Dans ces histoires d’amours, où
l’on fonçait bêtement
Pour mieux se déchirer et finir
solitaire
On se rend compte trop tard, de
tous ces sentiments
Qui habitaient nos corps et qu’il
ne fallait taire
Il faut donc assumer, les
grandeurs éphémères
Et s’empresser d’offrir l’amour à
la misère
Prendre son temps d’exister où on
sera heureux
Et de dire encore qu’on aime à
chaque instant qu’on peut
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire