Chaque kilo me triture, m’augmente
mais m’affaibli
Il me ramène à moi, au manque de
volonté
Aux choix irrationnels, aux
écarts interdits
Au résultat final, qui scelle la
vérité
J’ai croqué dans la pomme, pas
celle de satiété
Mais le fruit des gourmands, à
base de chocolat
De desserts à la crème, de rhum
et de coca
Celui qui vous dessine, sa
générosité
Les rondeurs sont charmantes, les
formes sont attrayantes
Mais les standards balisent, les
quantités de graisse
Qui doivent nous enrober, d’humeur
affriolante
Quand on dépasse quarante ou qu’on
cache bien ses fesses
J’ai hait les kilos, sans même m’haïr
moi-même
Alors que je suis seul, à faire
rentrer en bouche
La détresse de mon corps, que je
terni par louches
De malbouffe, de remords, et d’une
touche de problèmes
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