Chaque visage que l’on croise,
dans les couloirs du vent
Apporte à chaque coup d’œil, une
autre idée du monde
Une autre identité, à la vision
des gens
Mélange exquis de lignes, qui
dans la foule m’inonde
J’ai vu des fronts sévères, des
rides du lion austères
Mais observé aussi, des sourcils
qui frétillent
Des froideurs et des peines, que
nos facies digèrent
Et des passions charnelles, que
nos yeux déshabillent
J’ai touché des pupilles, aux
couleurs de la Terre
Des regards insistants et
l’ignorance infâme
La bonté qui uni, la joie qui
nous libère
Des hommes qu’on adule, comme des
femmes que l’on damne
J’ai senti les rictus, qui
peinent à s’épanouir
Dans l’individualisme, mais qui
subliment un jour
Quand ils amènent à rire, au lieu
de nous faire fuir
Chaque sourire que l’on donne,
c’est un peu plus d’amour
J’ai caressé des lèvres, j’ai
effleuré des joues
L’affection comme cadeau,
humanité qui tombe
Les regards qui nous fixent,
parlent un peu plus de nous
Dans le jugement d’autrui, c’est
l’égo qui succombe
Les photos que mon âme, a prises
dans ces visages
Sont l’expérience d’une vie, les
couleurs du voyage
A tous ceux qui croiseront, mon
corps qui erre ici
J’ajouterai votre image, aux
souvenirs que j’écris
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