Aux fenêtres
égarées, sur les toits de Paris
On voit des
chats qui dorment et des couples qui s’enlacent
Des doyens
solitaires et des familles meurtries
Depuis ces
chambres de bonnes, imaginaires palaces
Le coton des
nuages, se dépose sur les cimes
Ce grisâtre
naufrage, comme un stellaire abyme
Englouti les
façades, samedi mélancolique
De laideur
qui s’installe, sur les tuiles et la brique
Le ciel sanglote
un peu, et rempli de ces larmes
Cavités et
égouts, le soleil rend les armes
Moi je
prends ce dégout, quand ma langueur frisonne
Le printemps
qui s’affiche, n’est autre qu’un automne
Et derrière
la fenêtre, on y voit bien Paris
Ces océans
de pierres, et ces montagnes d’oubli
1 commentaire:
l'un des meilleurs poèmes sur Paris que j'ai lu, de vraies émotions et sentiments...
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