Et se dire que l’on est, un objet immobile
La couleur invisible, qui n’habille pas les gens
Qui n’habite pas le temps, fantôme indélébile
Ecouter tous ces mots, qu’on n’sait pas retourner
Car il n’y a pas d’oreille, qui comprenne ce langage
Les maux qui n’expriment pas, le cancer du partage
Détruisent les liens vivants, des êtres inhabités
Dans les cœurs solitaires et les âmes vagabondes
Les humains sont partis, tout comme l’estime de soi
On se perd dans l’errance ou l’obscurité gronde
On parle aux choses, à Dieu, on crie dans des trous noirs
Les pleurs du quotidien, les délires qui assaillent
Remplissent la solitude, de vide et d’illusoire
L’espoir nous abandonne, il n’était pas de taille
On accepte alors enfin, de sombrer en silence
De lâcher de la vie, d’éparpiller sa foi
Au gré de la folie, qui s’est proclamé loi
Le feu enfin éteint, cette éternelle absence
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