Le corps a des limites, qu’on
veut pouvoir pousser
On court après le temps, comme
pressés de mourir
Sans chercher à s’assoir, et
enfin profiter
Quand on a commencé, on veut déjà
finir
On veut organiser, sa vie et ses
amours
Le cerveau est bouillant, dans
les nuits comme les jours
On se dépêche, on stresse,
surhumains misérables
Quand la maison épuise, le travail nous accable
On devient d’autres êtres,
criants et boutonneux
Que les cernes magnifient, et les
rides émerveillent
Automates du moderne, névrosés et
nerveux
Notre monde est régit, par cafés
et réveils
A en être si pressés, on oublie
les caresses
Les instants éternels, de
respirer la vie
La beauté qui entoure, l’overdose
d’énergie
Qui nous apporte plus vite,
maladie et vieillesse
Nous ne sommes pas des machines,
l’hôpital un garage
Qui nous rend invincible, et
répare tout ce mal
Que le stress qu’on absorbe,
comme celui qu’on dégage
A vainement sublimé, dans nos idées fatales
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