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Je n'ai pas peur du noir, sans lui pas de lumière Je regarde le miroir, qui au delà m'éclaire Et me lance le défi, de devenir moi même Quand je serai sorti, du silence que je sème Je pense à qui je suis, aux années de travail Aux raisons de ma vie, au chemin que je taille Dans mon souffle s'accroît, l'excitation perverse Qui me bouleverse d'effroi, mais qui aussi caresse C'est enfin le moment, de réveiller mes rêves De saisir cet instant, ce pouvoir qui m'élève Je sors de ma tanière, comme on sort de prison Tous les visages m'éclairent, chaque seconde est raison C'est la foule devant moi, son pouvoir solidaire Ses cris et ses effrois, l'humanité sur Terre Elle va huer ou croire, mon talent éphémère Qui pour le temps d'un soir, va ennuyer ou plaire Elle s'agite dans mon cœur, comme elle malmène mes yeux J'exulte autant de peur, que de plaisir odieux Puis mon corps me surpasse, je suis une marionnette Que mon génie dépasse, et mon talent allaite Aux clameurs qu'ils aboient, aux cris qu'ils me dispensent Je n'existe que par leurs voix, et notre égale présence Je suis parce qu'ils sont là, ils sont parce que je suis Je ne peux être moi, s'ils ne sont pas ici Alors je peux mourir, au son des mains qui claquent Où m'envoler revivre, à l’Éden du spectacle Mon cœur est dispersé, dans l'émotion qu'ils lèvent Et je reviendrai comblé, à répéter ce rêve
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