J’ai beau porter la flamme, la
banquise me désarme
Chaque étincelle qui dort, au
creux de mes espoirs
Ne tari pas le gel, qui refroidit
la lame
De mon cœur valeureux, de vouloir
encore croire
Je veux brûler les maux, mais
conserver l’histoire
Taillant ce pain de glace, qui se
dresse devant moi
En forme de galaxie, aux étoiles
un peu noires
Mais qui allaite les sens, de
cette si jolie voie
J’ai beau braver le froid, je n’reste
pas moins un homme
Chaque entaille exécute, mon chef
œuvre éphémère
La vérité de n’être que l’artiste
en personne
Ne retire pas l’ivresse qu’elle
fonde dans la lumière
Demain se réveillera, dans une
étendue d’eau
Au pied d’une Eve nouvelle,
brillante de certitudes
Je retirerai les gants, pour
toucher ce joyau
Puis me laisserai guider, aux
vents de plénitude
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