Dans ce monde parallèle, les
hommes sont si violents
Ils s’éviscèrent, se tranchent,
trucidant leur espèce
De maux et de souffrances, que la
raison disperse
Mais que leur vaine nature, recrée
au fil du temps
Dans cet autre univers, on s’écrase,
on s’ignore
On ne respecte pas, les vivants
comme les morts
On ne voit que profit, dans
l’intérêt de soi
Et la vision d’autrui est une
vision d’effroi
Dans cette autre dimension, tout
le monde est pessimiste
On est stressés, cyniques,
individualistes
On trompe, on crie, on joue,
l’amour est un concept
Dont seul l’égocentrisme est le
vilain précepte
Mais la réalité qui m’entoure de
ses bras
Embaume mon corps entier de
passion et d’émoi
Chaque instant m’illumine, chaque
souvenir me promène
Sur les berges éveillées d’un
océan bohème
Je ne sais pas les voir, tous ces
mondes parallèles
Les frontières de mon âme, et la
force de mon esprit
Sont l’unique vérité, de c’qu’on
appelle la vie
La plénitude m’habite, la joie
est mon modèle
Et quand je la regarde, dans son
sommeil profond
Ses doux yeux s’entrebâillent,
pour éclairer la Terre
Dans l’harmonie du temps,
par-delà la raison
Les autres mondes s’écroulent, et
la magie opère
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire