Ta page blanche virtuelle, est bien ma pire ennemie
Je te regarde parfois, comme un autiste des mots
Sans cette inspiration que je donne en cadeau
Avec les bribes écrites, de mes rêves et ma vie
Je peux être un Arial, efficace de droiture
Pointant du doigt sans gêne, les fautes et les ratures
Puis en Comic sans MS, j’enrubanne de jolies courbes
Les palabres que je lâche, depuis mon esprit fourbe
Parfois je saute des pages, dans mes histoires d’amour
Car il est plus facile d’écrire, que d’en refaire le tour
Puis je décris enfin, celles qui me rendent vivant
Sans stylos et sans encres, je pose mes sentiments
A l’université, je t’ai frappé cent fois
Des ennuyants rapports, sans vie et sans émoi
Que le devoir impose, comptant les caractères
Pour répondre au système, sans pour autant s’y plaire
J’ai surligné en jaune, l’essentiel de ma vie
Et mis en gras l’horreur, de la guerre ou l’oubli
Mais ce qui reste enfin, c’est une douceur variée
Que mes doigts te transmettrent, à travers mon clavier
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