Les sillons de l’aurore, s’adressent à l’horizon
Suppliant au soleil, de ne pas se lever
Les rougeurs volatiles, qui caressent de passion
Ce ciel encore obscur, sont sources d’éternité
La nature prend ses droits, entre les nuits et jours
Et gazouille cette extase, des vertiges de l’amour
Les paupières encore lourde, on ouvre lentement le monde
Pour découvrir la joie, que la bonne heure inonde
Dans la ville qui s’éveille, la lumière alimente
Ce doux matin de juin, que la douceur enchante
Les incursions solaires, s’emplissent de canicule
Troublant là le bien être, que le matin adule
On voudrait de nouveau, dormir une nuit entière
Pour retrouver l’aurore, aux portes de l’Enfer
Entre noirs et couleurs, entre inconscience et vie
Car la beauté subsiste, dans ce souvenir blotti
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