On est bien trop sur Terre, pour
manger à notre faim
Même les incessantes guerres, ne
réduisent pas l’essaim
Quand on aura tué, toute espèce
animale
Notre manque d’humanité, nous
rendra cannibale
Quand l’eau potable sera, plus
chère que les métaux
Que dirons-nous de çà, la rancœur
dans la peau
Contre nos pères ignobles, qui se
reproduisaient
En brulant nos ressources, sans
penser à l’après
Trop de gens au chômage, c’est
une réalité
On vit jusqu’à pas d’âge, mais
travaille peu d’années
Toutes les économies, pour
atteindre la croissance
Se font pour le profit et en
toute indécence
On s’entasse dans les villes, comme
des ordures de chaires
Putréfaction futile, du sol et de
notre air
On partage la sueur et toute
cette pollution
Mais bien sûr pas le cœur, encore
moins la raison
Je veux être Robinson, dans les
immensités
Qui bientôt ne seront que des
routes et cités
Ca me laissera le temps, de
consumer ma peine
Et ne plus être garant, de la
nature humaine
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