Cette note au crayon rouge, que
je laisse sur la table
N’est pas de la lâcheté, ni la
peur de t’affronter
C’est laisser s’effacer quelques
mots dans le sable
Au lieu de répéter les erreurs du
passé
Quand je dis que je pars, malgré
ton scepticisme
C’est pour de bon maintenant,
regarde dans les tiroirs
Il reste le vide étrange, autour
de ce séisme
Que ta médiocrité, a fait sortir
du noir
Les courbes que tu dévoiles et
tes gestes indécents
Ne suffisent plus ma chère, à
sauver l’impossible
Le sexe, même régulier, est bien
insuffisant
Pour sortir de l’ennui, il y a
bien d’autres cibles
Alors adieu, merci, trois semaines
de bonheur
Quelques mois de néant, pour
quelques belles rancœurs
Seront bien suffisant, tu peux
pleurer quand même
PS : je l’aime
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