Quand l’amour est parti on marche bien plus lentement
On cherche à rattraper l’avant le temps présent
Chaque pas est une victoire, chaque pas est un enfer
On prend le temps de vivre, aussi vite qu’on s’enterre
Parfois c’est un détail, qui cimente une union
Parfois c’est le passé, qui détruit la raison
Les souvenirs balancent, le besoin de nouveau
Mais donne un gout de peu, à ce qui semblait de trop
Et tous ces gens qui passent, on ne les sent même pas
Ils évitent la carcasse, de ce corps en éclats
On voit seulement les ombres, qui frôlent votre mal-être
Le vent de la souffrance, qu’ils ne veulent pas connaître
Même l’espoir ralenti, dans cette vie sans amour
Et le temps s’accélère, dans cet amour sans vie
La solitude qui guette, dans le néant autour
Est peut-être la source, de cet avenir qui rit
Et dans chaque millimètre, qui parait si lointain
Il faut y croire encore, croire encore à demain
Les cicatrices sont lentes, à disparaitre un peu
Il faut pourtant aimer, sans être déjà trop vieux
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