Je suis toujours la ligne, elle m’emmène
où je veux
Vers de si grands vertiges et de
si beaux aveux
Cette composante, de ma survie
humaine
Je la poursuis autant, qu’elle me
guide et me traine
J’ai vu des anges passer, dans
les rues de L.A.
Jésus rire à Rio, j’ai dansé à
Bombay
De la Tour Montparnasse, j’ai
sauté dans le vide
J’ai même ressuscité, dans un
regard livide
J’ai pénétré des femmes, comme on
entrouvre une porte
En suivant le chemin, où ce tracé
m’emporte
Je respire l’univers, que la
réalité omet
Car dans ma ligne je meure parce
qu’après je renais
Je peux partir en cendres, cette
ligne est mon Eden
Du fond de cette poudre blanche,
mon esprit me ramène
De la souffrance moderne, d’un
homme puissant et triste
Mon nez absorbe la joie, grâce à
ma ligne j’existe
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