La Lune m’a regardé, dans sa
rondeur charnelle
Lumineuse profusion de cet astre
éternel
Je me suis vu petit, devant l’immensité
Du chemin entre nous et de l’obscurité
J’ai entendu le vide, de sa
révolution
Dans sa courbe elliptique, d’une
lenteur galactique
J’ai pris le temps de vivre, au
rythme des saisons
Trouvant la plénitude, d’une
langueur poétique
J’en ai dormi le jour, la
retrouvant la nuit
Ses merveilleux atours mon ciel
ont éblouis
Elle m’avait converti, à son
culte lunaire
Dans ses quartiers de vie, je
posais mes prières
Puis le ciel s’est éteint, cette
soirée de janvier
Dans ce néant d’éclipse, mon cœur
a renoncé
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