Ô toi maudite étoffe qui nous
habille l’été
Juste ton nom qui résonne nous
rend inconfortables
A savoir que les lignes de ta
partialité
N’épargnent aucun de nous, quand
on est sur le sable
On veut montrer un peu, mais on
veut cacher tant
Le corps un peu trop nu, on se
dévoile ainsi
Bourrelets et cellulite
s’invitent dans notre écran
Et projettent au grand jour, tous
nos complexes enfouis
Pourtant tu étais large, quand ta
fonction première
Etait de se baigner, avec classe
et pudeur
Chaque année tu réduis ton tissu
qui nous serre
Mais les prix qui s’affichent,
eux, gardent de la hauteur
Je rêve pouvoir te mettre, en être
décomplexé
Et marcher sur la plage, fier de
ce que je montre
Toi comme accessoire, de ma belle
vanité
Et sujet du désir, de mes
prochaines rencontres
Cette image utopique, tu ne la
valides pas
Et continue encore, chaque été de
me nuire
Car après l’inconfort, que tu dessines
sur moi
Tu laisses ces traces blanches
pour mieux me desservir
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