Jean-Jacques

 

Jean-Jacques toi qui m’habite et somme toute guide mes pas

A travers ton talent, c’est le mien qui s’exprime

Toutes les notes que tu poses, sont un morceau de moi

Envole-moi dans tes ciels, noie-moi dans tes abymes

Il n’y a pas une chanson, qui ne puisse me décrire

Jamais un mot de trop qui pourrait me détruire

En passant j’en ai vu, des princesses et des rois

Mais tu sais qu’on ira, là où notre art est loi

J’ai connu Natasha, j’ai vu rouge, veillé tard

J’ai parlé de ma vie et j’ai marché si seul

J’ai eu des filles faciles, et pleuré dans le noir

Comme toi j’offre mes mots, à tous ceux qui les veulent

J’voulais t’parler d’ma vie, mais tu n’m’écouteras pas

J’ai un rêve qui me ronge, je veux écrire pour toi

T’entendre un jour chanter sur un piano de bar

Une chanson qu’on aurait, écrite ensemble un soir

Ma vie, puisque tu pars, laisse-moi lui rendre hommage

Il a bercé mes jours, de son don insensé

Je ne serai jamais, ni l’homme ni son image

Et ce serait bien vain, de vouloir essayer

Jean-Jacques quand tu mourras, personne ne t’oubliera

Et même chez les enfants, de mes petits enfants

On écoutera encore, ta guitare et ta voix

Tu es de ma famille, bien au-delà du temps