Envahisseurs

 

 

Ils surgissent de partout et nous préviennent rarement

Ils entrent dans notre vie, dorment même dans notre lit

Ils mangent dans le frigo et nous font perdre du temps

Infâmes envahisseurs, on demande un sursis

Ils prennent des formes étranges mais pourtant bien humaines

De voisins ou d’amis, de parents, de vendeurs

Qui frappent à votre porte, restent chez vous une semaine

Vous appellent dans la nuit, vous racontent leurs malheurs

On voudrait poliment, leur avouer qu’ils dérangent

Mais notre éducation, nous impose la pitié

L’écoute et le respect. Peu possible que ça change

Nos cœurs déjà offerts, continuent à donner

Il y a bien deux moyens, d’apaiser ces nuisances

Hermitage ou vacances permettent la liberté

Mais couper les contacts ou partir loin de France

Promet un dur retour, à la réalité

Messieurs les intrusifs, on veut seulement dormir

Pouvoir se câliner, en toute tranquillité

Se laver à l’eau chaude, manger à nos plaisirs

Et parler uniquement quand on l’a décidé