Conte d'été














Partis de rien, on va vers tout, on n'vit de rien mais rit de nous
Les aventures qui nous transportent, sont des baisers que l'on échappe
Depuis l'arrière-cour d'une échoppe, aux cimes étapes d'une varappe
On s'enrichit dans ce fourre-tout et s'appauvrit de quelques sous

De nos rencontres restent des bribes, des saltimbanques de souvenirs
Mais en doux mots on peut s'éprendre, de quelques vies qui nous transpercent
C'est un Eden que d'être libres, de pouvoir croire en l'avenir
Et de renaitre de nos cendres, dans ce voyage que l'on exerce

Couches d'un soir ou quelques jours, nous créons là notre royaume
Les fines couleurs de nos tableaux, les harmonies de nos opus
Chaque logement remplit d'amour, tous les sommeils qui nous embaument
De l'inconnu nous sommes dévots, moi l'Apollon et toi Venus

De pas culture en pas de danse, nous rythmons là cette insouciance
Bercés de vues et d'aventures, d'exquises saveurs et de beautés
Nous dormons bien a poings fermés, dans ce joli rêve éveillé
Dans les voyages il y a le sens, les émerveillements de l'enfance...




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