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A l’apéro il va te dire,
En gentleman calculateur
Qu’il ne veut pas que tu t’enivres
Et qu’il peut t’écouter des heures

Quand vient l’entrée, il te propose
Un peu de vin sur tes bouchées
Et sur ce plan qu’il entrepose
Dans l’échancrure de ta beauté

Le plat exquis détruit tes peurs
Et ses mots fins font toujours mouche
Tu bois le mensonge à la louche
Sans voir venir le prédateur

Le moelleux sublime le fromage
Et dans ta tête résonne l’adage
Qui dit qu’on ne vit qu’une seule fois
Et tu te laisses aller aux folies de l’émoi

Le dessert, il se sert au lit
Sans amour mais avec mépris
Les doses chétives et le goût fade
Illustrent enfin cette mascarade

Il reste en tout l’indigestion
Qui te ramène à la raison
Tu voudrais vomir tous ces vicieux
Qui font de toi un cœur galeux


Aurore


 









Les sillons de l’aurore, s’adressent à l’horizon
Suppliant au soleil, de ne pas se lever
Les rougeurs volatiles, qui caressent de passion
Ce ciel encore obscur, sont sources d’éternité

La nature prend ses droits, entre les nuits et jours
Et gazouille cette extase, des vertiges de l’amour
Les paupières encore lourde, on ouvre lentement le monde
Pour découvrir la joie, que la bonne heure inonde

Dans la ville qui s’éveille, la lumière alimente
Ce doux matin de juin, que la douceur enchante
Les incursions solaires, s’emplissent de canicule
Troublant là le bien être, que le matin adule

On voudrait de nouveau, dormir une nuit entière
Pour retrouver l’aurore, aux portes de l’Enfer
Entre noirs et couleurs, entre inconscience et vie
Car la beauté subsiste, dans ce souvenir blotti

I did'nt love you















I didn’t love you, your behavior
The hours you made me lost
What you want and what you cost
Your extreme love for the savior

I couldn’t bear the way you treat people
And see any reason to unify
Neither my feelings nor my pride
To anything you set or told

Sometimes you made me drunk
On your sad attitude
I tried not to be mean or to be rude
But in your darkness my hope had sunk

Your body language and the words you spoke
Were the worst melody my ears could receive
I should have killed you for all you deceived
But I only disappeared with no touch or talk

But today we meet again
Maybe I’m not the same
There is no one to blame
But the sun replaced the rain

I am traveling through your veins
To find another world
Our voices at last accord
And change resolves the pain

You are extremely beautiful
Full of life and surprises
My bitterness now has deceased
And you have caught the inner of my soul

I don’t know what to say
My vision became clear
And there’s nothing to fear
I wish tonight, with you I could stay

London what you did to me today
Was enough, to blow my world away
Our love I thought would never come
Is now princess of my kingdom


Invitation


















Chaque jour je mets du sens dans ma vie que j’écris
Les histoires que je raconte, et la magie qui suit
J’ai exploré les règles, j’ai détourné les gens
Poussé même à l’extrême des sujets trop gênants

Dans des rimes imparfaites, je vous confie ces mots
Ils sont un peu mon être, ils sont un peu plus hauts
Mais si l’art n’existait pas, qui chercherait qui nous sommes
Qui pourrait contempler, la misère d’être un homme

Et pourtant exprimer, dans ses souffrances internes
La Beauté et l’Amour, torturées et sereines
Ne soyez pas si humbles, la poésie est libre
Laissez voguez vos maux sur un bateau livre

A vous de prendre vos plumes, vos claviers, vos pinceaux
Faites sonner quelques lettres, faites ressortir vos êtres
Parce qu’écrire c’est peindre des mots
J’en ferai alors, un merveilleux tableau

Humeur












On change d’humeur comme de chemise
En enfilant le pantalon
De satanées hormones qui brisent
Dans leur sommeil, nos émotions

Même bien gantés de prévoyance
Elle se faufile entre nos mains
Et un excès de malveillance
Peux se finir en coups de poings

Dans la chaleur d’un jour d’été
Sur la sueur de l’existence
De tristes nouvelles elle peut glaner
Et faire pleurer notre impuissance

Nus comme le verre de nos pensées
Elle nous emmène vers l’isolement
De réflexions désabusées
Sur les raisons des sentiments

L’humeur câline, l’humeur enjouée
L’humeur mâtine comme l’humeur triste
Toutes les humeurs sont sur la piste
Pour savoir ce qu’est d’exister