Braquage














Ils avaient rendez-vous, à quatre heures du matin
Une camionnette bélier, et quatre armes de poing
Devaient être suffisants pour commettre ce larcin
Et empocher, heureux, ce formidable butin

Pablo menait l’affaire qu’il avait planifiée
Des mois d’observation de cette agence bancaire
L’avaient menés à croire, en ce jour sanctifié
Que c’était le moment, d’aller battre le fer

Chacun avait son rôle, un guet, un conducteur
Et deux hommes cagoulés pour chercher le magot
Les visages concentrés de nos quatre malfaiteurs
Laissaient bien transparaitre  leur envie de ce lot

Ce jour du deux décembre, de l’année deux milles deux
Ils sont montés à bord de leur fourgon vicieux
Et ont pris le chemin, de leur belle destinée
Prêts à reprendre en main, leurs vies de délaissés

Ils étaient à huit heures, pour l’approvisionnement
Mais c’était sans compter sur cet impondérable
La banque étaient fermée et des manifestants
Criaient leur désarroi, du livreur au notable

Tapis dans leur cachette, Pablo et ses amis
N’avaient pas écouté, les mots du président
Contraint à la télé, de dire, le soir d’avant
Que toutes les banques chutaient et le péso aussi


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