Réveil













Réveille toi l'âme en peine, tes projets ne vivront
Que si tu les survis, alors décolle maintenant
Ton coeur bat dans ce temps, dans cette vie, cet instant
La musique du bonheur, est ton rythme et ton son

Les heures ne reviennent pas, mais tes regrets le font
Tes rêves eux se réveillent, le temps perdu lui non
Alors secoue l'horloge, du sable qui t'étouffe
Rallume donc ces minutes, qui aujourd'hui t'essouflent

Elle sonne ici l'alarme, de l'urgence de l'amour
Dans les saisons du coeur, qui t'ont bien rendu sourd
Elle te supplie de vendre, les secondes de la peur
Au marchand de tes rêves, qui sait vendre le bonheur

Suspend le temps qui tue, et tue le temps de joies
Dans la vieillesse qui mue, restent des instants de toi
C'est la conjugaison, qui déraille le présent
Et en analphabèete, tu vas reprendre le temps

Cueille, sent et vit, la montre est sans pitité
Tu ne prendras seulement, ce qu'elle n'sais pas voler
Et le réveil en toi, au delà de l'absence

Te redonnera espoir, pour redonner du sens

Frontières












Les tortueuses vocables, qui définissent une langue
Décrivent bien une histoire, la paroles des ancêtres
La vie qu'on nous raconte, par l'aventure de l'être
Des joies et des souffrances, que l'existence harangue

Dans un drapeau on voit, les batailles que l'on gagne
Les défaites qui apprennent, à créer l'unité
Qu'on vive ensemble, ou à des heures de bagne
C'est d'une seule et même voix, qu'on apprend à crier

La couleur qui nous peint, c'est l'ADN d'une voix
Le grand mélange des siècles, la grande soupe des croyances
Qui nous fait voir en un , en une nation qui croît
Mais aussi dans cette terre, éternelle renaissance

On va choisir un nom, on va vouloir être fort
Prendre la vie des autres, décider de leur sort
Puis faire des autres les nôtres, en tant d'autorité
Pour peu d'humanité, qui crée l'adversité

Aux nations qui existent, et à celles qui vont naitre,
Je ne pourrai dire plus, dans ces mots illusoires
Qui le sont tout autant , que les barrières notoires
Que vous avez battis, pour séparer les êtres

Il n'y a pas de frontière, personne n'est mieux ou pire
La Terre est la nature, qui nait et qui reprend
Vous n'pouvez orchestrer, ou encore définir
Où s'emballera mon coeur, et s'écoulera mon sang

Le seul péage qui vit, est celui de l'esprit
S'organiser est droit, mais diviser réduit
Je suis ici, je suis là bas, peu importe que tu sois
J'habite le monde comme toi , et je décide d'être moi

Pas un mot n'me sépare, de ces mains qui m'étreignent
Pas une langue ne m'empêche, d'aimer ou désirer
Pas une peau ne m'éloigne, de la chaleur d'étreindre
Pas un dieu nne m'émoit, mais pour tous j'ai prié

J'ai vu les plus pauvres, j'ai vu les plus aisés
Il partagent les mêmes peurs, ils vivent les mêmes regrets
Ils connaissent le plaisir, le deuil; cherchant une vérité
Mais moi ce que je suis, supère ce que je sais



Argentina

Argentina














Como pensar en ti, sin recordarme de mi
De las calles y la gente, las sonrisas y lo que diverti
Lo poco de humanidad, que queda en mi corazon
Dentro de esos viajes, que dieron y callaron

Un amigo, dos, mas, no queda hermosura
Dentro de la experiencia, que no supero la tarde ser
Ni mas bello cielo, ni mas valores alla
Solo todo que me dio, excepcional Argentina

Tus campos me encantan, tus iglesias emocionan
Tu gente es lo que vale, porque lo que son es lo que dan
Te sonrian, de hablan, te conocen, si juzgar o pretender
Te hacen familia, sin importar del color que quiere parecer

Me senti bien en tu tierra, brille en tu cielo
Tan guapo es tu gente, tan feliz es el recuerdo
Jamas me olvidare, del valor de nuestro encuentro
Siempre recordare, y regressare, todo por eso

Gracias a ti, gracias a ellos, que se queden asi maravillosos
Tu estabas en mi mente, ahora quedas en mis huesos
Soy tu, eres mi, para siempre pais de mis suenos
Somos ahora unidos, yo estare en ti, estaremos dos


Devant la foule






























































































































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Je n'ai pas peur du noir, sans lui pas de lumière
Je regarde le miroir, qui au delà m'éclaire
Et me lance le défi, de devenir moi même
Quand je serai sorti, du silence que je sème

Je pense à qui je suis, aux années de travail
Aux raisons de ma vie, au chemin que je taille
Dans mon souffle s'accroît, l'excitation perverse
Qui me bouleverse d'effroi, mais qui aussi caresse

C'est enfin le moment, de réveiller mes rêves
De saisir cet instant, ce pouvoir qui m'élève
Je sors de ma tanière, comme on sort de prison
Tous les visages m'éclairent, chaque seconde est raison

C'est la foule devant moi, son pouvoir solidaire
Ses cris et ses effrois, l'humanité sur Terre
Elle va huer ou croire, mon talent éphémère
Qui pour le temps d'un soir, va ennuyer ou plaire

Elle s'agite dans mon cœur, comme elle malmène mes yeux
J'exulte autant de peur, que de plaisir odieux
Puis mon corps me surpasse, je suis une marionnette 
Que mon génie dépasse, et mon talent allaite

Aux clameurs qu'ils aboient, aux cris qu'ils me dispensent
Je n'existe que par leurs voix, et notre égale présence
Je suis parce qu'ils sont là, ils sont parce que je suis
Je ne peux être moi, s'ils ne sont pas ici

Alors je peux mourir, au son des mains qui claquent
Où m'envoler revivre, à l’Éden du spectacle
Mon cœur est dispersé, dans l'émotion qu'ils lèvent
Et je reviendrai comblé, à répéter ce rêve

Traverse



Les courbes si sinueuses des voyages et tempêtes
Guident les étoiles perdues vers le sens de la vie
Se rencontrent aux lendemains, les pertes et découvertes
Qui forment et qui déforment, les amis comme l'oubli

Pas un chemin ne mène, vers les mêmes conclusions
Pas un seul mot qui vole, ne trouve les mêmes échos
Chaque pas qui s'étale, sur les terres inconnues
Ne laisse la même trace: même boue, autres vécus

Toutes les vies valent la peine, qu'elles viennent où qu'elle s'en aillent
Chaque histoire que l'on traîne, pénètre dans nos entrailles
Toutes les peines valent une vie, ce qui touche nous éveille
Chaque amour que l'on porte, est un nouveau réveil

Des émotions perdues, aux émois retrouvés
Ce qu'on a toujours su, ici reste bouche bée
Ailleurs il partiront, les regrets d'aujourd'hui
Mais reviendra aussi, ce qu'hier a meurtri

Glissent les rêves oubliés, dans la folie du temps
Mais s'élancent des défis, qu'on croyait insensés
Alors chaque heure réveille, la poussière ou le jour
Et chacun de mes pas, quelques sillons d'amour



Les 7 merveilles du monde
















J'ai voyagé autour, des plus belle villes du monde
Dans des gorges si profondes qu'on s'y noierait sans fin
Dans des atolls si clairs, qu'on y respire soudain
Et des montagne si rondes, que le sol y succombe

Mais il est un pays, ou je vis comme j'y meure
A souhait et constamment, chaque frontière me dessine
Je le quitte et revient, comme un conscient rêveur
Qui survole en marchant, les couleurs qu'il décline

La première des merveilles, est une onde chatoyante
Qui abhorre en douceur, son visage capitale
Y repose la chaleur, d'une lumière frémissante
L'enveloppe d'une image, qui me devient vitale

La seconde éclabousse, d'un émeraude si intense
L'obscurité du jour et les ponts qui s'écroulent
Elle indique le chemin, de cet amour qui danse
Dans la passion qui crie, et l'amour qui s'écoule

La troisième bâtit l'écho, des paroles de ma vie
Ce que ses lignes racontent, me vide et me remplit
Le chant du cœur sévit, sur les âmes innocentes
Mais aussi sur les badauds, aux amours vieillissantes

La quatrième est une colline, qui se reflètent en vain
Dans la cinquième montagne, que je reprend en mains
J'y cours et j'y retourne, vagabonds de la joie
De ses sentiers qui rient, des parcours de l'émoi

La cinquième est prenante, crevasse sans intérêt
Jusqu'à ce que j'y plante, le fruit de nos attraits
La sixième en attente, sera source de vie
Le fjord de nos désirs, de faire un peuple uni

La septième intangible, se cache dans son esprit
Dans ce pays sans fin, ou le sens se décrit
Je veux bercer mes jours, et y vivre mes nuits
Les 7 merveilles du monde, son bien dans ton pays



Cabine














De ma cabine je vois, les couleurs de la Terre
Dans les rangées velours que cette machine éclaire
Les espèces mammifères, qui lient l'humanité
Se mélangent dans son cœur, et s'apprêtent à voler

Les lignes horizontales qui m’emmènent vers mon trône
Diffèrent viscéralement, d'une carlingue profilée
De cet engin du ciel guidant nos destinées
Vers l'ailleurs que l'on cherche, en passant par l'ozone

Sous nos pieds nos effets, sur nos têtes la même chose,
Comme une petite maison, qu'on transporte avec nous
Le symbole du voyage c'est la métamorphose
De nos vies immobiles vers un mouvement qu'on loue

Devant moi l'écran, me décrit quelle est ma route
Dessine mes prochaines heures, comment elles vont passées
Moi je me dit que je n'sais pas, si je vis ou je redoute
Si j'ai peur et je m'enivre, ou si j'embrasse Morphée

Nous allons tous dans l'air, dans cette conserve volante
Uni au pire et au meilleur, je ferme les yeux et je m'élance
A travers les nuages, vers l'atmosphère brillante
De ma cabine je plane, vers le temps qui s'avance


Ma Guerre











Je pars en croisade, pour mettre à genou l'ennui
Pour mettre à mort le temps, qui nous indéfini
Je me bats pour des causes, qui l'encre font couler
Sur les feuilles innocentes, des mots abandonnés

T'aimer est mon djihad, ma profession de foi
J'égorge la solitude, j'étripe l'indifférence
La lame des sentiments, transperce l'intolérance
Solidaire engagé, l'amour décrit mes lois

Je lapide l'ignorance, j'assassine le mal de vivre
La raison du bonheur, n'est pas mon bateau ivre
C'est le Saint Graal qui gît, dans le calice des sens
Dans les baisers offrandes, dans le plaisir qui danse

Je sacrifie le doute, sur l'autel de nos peurs
Le sang des sentiments, c'est l'harmonie des cœurs
Peu importe les raisons, culturelles ou divines
C'est l'union de nos êtres, que mon combat dessine

Tu es ma guerre, mes armes, l’étendard de ma vie
Le canon qui m'emporte, la milice qui m'arrête
Hérétique et athée, mon Dieu c'est ton envie
Ma raison d’exister, le trésor de mes quêtes

Je me lance, corps perdu, dans une bataille charnelle
Dans de sauvage assauts, contre le doute rebelle
Pour rendre un dernier souffle, dans les bras audacieux
De la raison de vivre et l'envie d'être heureux





Kilos


 












Chaque kilo me triture, m’augmente mais m’affaibli
Il me ramène à moi, au manque de volonté
Aux choix irrationnels, aux écarts interdits
Au résultat final, qui scelle la vérité

J’ai croqué dans la pomme, pas celle de satiété
Mais le fruit des gourmands, à base de chocolat
De desserts à la crème, de rhum et de coca
Celui qui vous dessine, sa générosité

Les rondeurs sont charmantes, les formes sont attrayantes
Mais les standards balisent, les quantités de graisse
Qui doivent nous enrober, d’humeur affriolante
Quand on dépasse quarante ou qu’on cache bien ses fesses

J’ai hait les kilos, sans même m’haïr moi-même
Alors que je suis seul, à faire rentrer en bouche
La détresse de mon corps, que je terni par louches
De malbouffe, de remords, et d’une touche de problèmes


Timide

















Je tire encore mes manches, sur mes mains malhabiles
Cachant l’horreur de doigts, rongés jusqu’à la chaire
Je suis aussi docile, que mon cœur est fragile
Mais je suis effacée, car je ne sais pas plaire

Mes yeux fuient le bonheur, j’ai peur qu’on voit mon âme
A travers un regard, ou un sourire moqueur
Alors je scrute le vide, qui je ne juge pas ma peur
Un rien me fait trembler et les mots me désarment

Je suis intelligente, derrière l’ordinateur
Mais socialement malade, les humains me transissent
Je ne sais pas mes forces, je vis dans la terreur
Que quelqu’un veuille ouvrir, mon café des délices

Je cache sous mes armures, d’étoffes et de largeur
Les méandres de mon corps, et sous mes cheveux longs
Mon visage apeuré et mes deux yeux marrons
Démunie d’artifices, ma beauté est ailleurs

Je rêve qu’on me soulève, qu’on m’attire, qu’on m’étrenne
D’être la seule sur scène, capable d’étinceler
Celle qu’on choit, qu’on admire, et celle que l’on comprenne
Je rêve pour une seconde, de pouvoir exister



Aux cyniques et rabat-joies

 











A tous ceux qu'on appelle, cyniques et rabat joies
Je vous dédie ces mots, sans pitié et sans foi
Voici l'esquisse mordante, de votre immense laideur
De l'inutilité, de vos carcasses sans coeur

Je ne puis plus vous voir, arpenter les couloirs
Du métro parisien, vetus de noir sur noir
Vos habits vous colorent, car vous êtes transparents
Inhabités de vie, envahisseurs du temps

Vos regards sont livides, zombies des temps modernes
Quand l'été est trop chaud, l'hiver est bien trop froid
Quand les jours raccourcissent, vous le dites tant de fois
Votre existence est froide et vos rêves sont en berne

Se plaindre est un passe temps, mais le temps passe trop vite
A tant le répéter, vous n'avez pas vécu
Votre contact m'égaie et ma sagesse m'évite
De tomber dans le jeu, des cons et des bourrus

Alors écoutez bien, vous ne m'attraperez pas
Je suis sur un nuage, qui me montre la voie
Mon sourire est encré, de personalité
Mes yeux brillent, pétillent, je compte bien exister

Je porterai du blanc, dans les pluies de l'hiver
Je rirai le matin, quand mon réveil sonnera
J'aimerai de tout mon cœur et je n'vais pas me taire
Car je veux partager, mon humeur et ma joie

Le verre est moitié plein, à vous les pessimistes
Je le boirai cul sec, mais je n'm'en plaindrai pas
Car j'ai encore en poche, une panoplie de listes
De bonheurs à cueillir, de surprises et de choix


Téléphone



 













Tes centimètres plastiques, renferment de doux trésors
Des mots d’amours écrits ou les bruits de nos corps
La magie scientifique, du transfert du palpable
Vers d’invisibles ondes, du vrai inexplicable

On entend les rancœurs, les peurs et les bonheurs
Comme le ferait la voix, quand on est face à face
La froideur de ton être, me transit et me glace
Comment peux-tu décrire, mes pensées et mon cœur ?

Tu nous colles et nous guettes, esclaves dans ton empire
Tous tes bips et lumières, nous arrêtes, nous obstinent
S’informer, se soumettre, partager et prédire
Toi l’outil intégré, à nos vies en sourdine

Mais qui te donne le droit, de tant nous contrôler
J’ai tant besoin de toi, pour souffrir ou aimer
La distance n’existe plus, dans ce monde numérique
Tu as fait de mon futur, un passé chimérique


Les oiseaux n'ont pas d'ailes










Les oiseaux n’ont pas d’ailes
Ni flamands ni pipistrelles
Ils ne peuvent pas voler
Les oiseaux sont amputés

Pas d’envol et pas de ciel
Pitoyables hirondelles
Qui s’écrasent sur le sol
Oxygène plein d’éthanol

Pas de vision d’éternel
Cette tragique ritournelle
Des cimes et réverbères
Ils retrouvent  donc la Terre

Révolution mortelle
Le coucou les réveille
Aussi humains que vent
Aussi victimes du temps

Le zénith n’est pas réel
Utopistes et caravelles
Vos rêves sans messagers
Ne pondent plus dans nos pensées

Arrêtez là de jubiler
C’est l’illusion qui porte
Cette idée qu’on colporte
Personne ne peut voler


Horizon











Dans mes ailes se dispersent, des voyages et des peurs
Des naufrages, des déesses, les méandres de mon cœur
Les battements de la vie, qui prend encore l’essor
Vers ces lointains azurs, qui l’illuminent encore

Dans chaque port se repose, l’ivresse des expériences
De magiques overdoses, le futur qui s’élance
Et ce chemin tracé, sur une carte mouvante
Les vents ont en aigreur, le cynisme de l’attente

Ma proue en a connu, des rafales, des mirages
Les déserts inconnus, la richesse du partage
Chaque vague a mutilé, les erreurs du passé
Et dans ma peau creusé, des projets balafrés

Mais les chants des sirènes, sont à ma mélodie
L’harmonie qui ramène, à reprendre la route
Pour apprécier le monde, il faut chanter la vie
Atteindre son paradis, et engloutir ses doutes

Il n’y qu’une seule ligne droite, c’est celle de l’horizon
Qui trace autant mes rêves, qu’elle tracera ma raison
Je percerai le ciel et défierai la mer
Pour poser mon bonheur, là ou tout reste à faire