Téléphone



 













Tes centimètres plastiques, renferment de doux trésors
Des mots d’amours écrits ou les bruits de nos corps
La magie scientifique, du transfert du palpable
Vers d’invisibles ondes, du vrai inexplicable

On entend les rancœurs, les peurs et les bonheurs
Comme le ferait la voix, quand on est face à face
La froideur de ton être, me transit et me glace
Comment peux-tu décrire, mes pensées et mon cœur ?

Tu nous colles et nous guettes, esclaves dans ton empire
Tous tes bips et lumières, nous arrêtes, nous obstinent
S’informer, se soumettre, partager et prédire
Toi l’outil intégré, à nos vies en sourdine

Mais qui te donne le droit, de tant nous contrôler
J’ai tant besoin de toi, pour souffrir ou aimer
La distance n’existe plus, dans ce monde numérique
Tu as fait de mon futur, un passé chimérique


Aucun commentaire: