Éternité fugace

 


Il pleut des étoiles, il pleut des lumières enflammées

Et se perdent sur cette toile, que le ciel veut étaler

Les frayeurs du passé et l'angoisse du futur

Le présent lui c'est entêté, dans cet infini azur

 

Le cœur n'a qu'un seul rythme, celui d'un nouveau né

Qui découvre enfin le monde, qui n'avait jamais existé

Absorbé dans cette lumière étrange, il se reprend à rêver

Et même si chaque seconde le change, il veut encore briller

 

L'eau témoigne de cette vérité, et se prend elle aussi à brûler

Quand le corps décide tard, d'aller s'y immerger

La chaleur qui le mouille, le vent qui n'est pas, il est au paradis

C'est quand on y croit plus, que la vie de nouveau nous remplit

 

Et dans une longue haleine, à scruter la voie lactée

La chair enfin s'endort, dans la quiétude sensuelle

D'un instant d'été, qui veut marquer l'éternité

Aux couleurs ébahies, d'une si belle aquarelle

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