Voyager
















Voyager c'est respirer, voyager c'est survivre
C'est sentir, voyager c'est exister
C'est l'inconnu qui déchire c'est la fierté qui se tait
C'est une sangsue qui attire c'est la vie qui renait

C'est re-découvrir ce qui n'a jamais été
C'est enfin oublier tout ce qui serait
C'est le monde qui suprend et nait
C'est l'impossible qui nous a tant déchiré

Dans les avions des fleurs qui s'épanouissent
Des grandeurs incensées dans les bétons qui crissent
Et des beautés arrogantes qui vous evanouissent
Des souffles si profonds que la mort vous y glisse

Des paysages absurdes et des montagnes de beauté
Que rien ne peut surprendre car on a tant été
Mais les sentiers  d'une ville et un chemin détourné
Peuvent ressusciter la fadeur d'avoir tant vu dans ces années

Le voyage est une bénédiction, c'est l'absolue conception
C'est la raison qui rend à l'âme le chemin de la passion
Le voyage est la musique qui n'a pas de note mais la partition
C'est le souffle qui n'a pas de vent pour atteindre l'expiration

Les monts, les merveilles, les routes de traverses
Les soleils, les vents les tsunamis et les averses
Quand les pieds ne pourront plus marcher pour voir les rives
Alors les rivières de pensées, ivres nous refuseront de vivre

À toi refus de voir dans les longueurs des horizons
Que les océans s échouent dans les merveilles des sables blancs
Je te dédie ces mots qui expirent autant qu'ils vont
Car l'aventure et le chemin sont les fardeaux de tes mouvements

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