Point mort








Ou sont les routes, chemins, les rues et les passages
Les envies de voler, tout comme celles d'être sage
Ou sont les vents violents, qui autrefois guidaient
Les aventures tactiles, de mon monde cabaret

Ou sont tous les visas, les autoroutes, les choix
Les notes de mon piano, les chants de mes entrailles
Les amours éperdues, les crevasses de mes failles
Ce qui faisait de moi, ce que personne ne voit

Ou sont tous mes parcours, les stops et les envols
Ces voix qui nous préservent, ou font quitter le sol
Qu'ai je fait des mes valeurs, du vrai impénétrable
Des sourires étrangers, qui marchaient dans mon sable

Ou sont ces belles terres rouges, les oiseaux exotiques
Les soleils éternels, les forêts érotiques
Ou est passé le temps, dans cet amour étteint
Qui n'a plu de saveur, si personne ne l'étreint

Si rien n'allume ma vie, le feu est inutile
Car l'étincelle qui fend, mes souffrances inaudibles
Émane de l'univers, d'un cosmos intangible
Comme étranger de moi, mon but est infertile

A l'horizon de moi, je bois sans état d'âme
Dans l'océan infâme, des gouttes de mes émois
Les gorgées de ma chute, breuvage de psychodrame
Qui achèvent là ma lute, au goût du désarroi



1 commentaire:

Anonyme a dit…

la poésie est forte et profonde. Les peines d'aujourd'hui deviendront demain l'inspiration du poète.