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J’ai cents mots à vous dire, pour ce centième adage
Je sais ce que je sens, je suis ce que j’écris
Sans l’amour que je sème, dans l’or de mon sillage
Je suis un artifice, sans passion et sans vie

C’est un cent fois merci, d’essayer de me suivre
Dans l’essence perturbée, de mon cerveau bohème
J’ai la rime dans le sang et vous transfuse en livres
La source de l’évasion, dans d’incessants poèmes

Vous, passants et fidèles, dévorez moi encore
Aussi sages qu’indécents, dans ce si bel essor
De ces cents mots sincères, je vous dédie mon corps


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