Stiletto














Tout commence dans la rue, aux fraiches heures de la nuit
J’entends ce clapotis, ce rythme de pas et pieds
Que l’instrument du mal, fait sonner et swinguer
La symphonie du Bronx, dans ces tambours revit

Ces aiguilles qu’elles chevauchent, les élancent vers le haut
Mais invitent tous les mâles, à en perdre ce sens
Car ce sont leurs tréteaux, qui nous offrent l’indécence
Perchés sur leurs talents, talons des Stilettos

La musique est plus dense, quand l’horloge, elle, avance
Et se multiplient là, les genres et les couleurs
Certains invitent vos pupilles, certains fuient, d’autres dansent
C’est une salsa vicieuse, qui fait jouir de douleur

Des hommes fantasmes trop fort, par ces rêves dénudés
Ou ces ballerines montées, ne seraient que l’unique
Elément recouvrant, le corps de celle choyée
Un peu sadique ou chaud, mais de belle esthétique

De nombreux seulement veulent, trouver une Cendrillon
Aux pieds endoloris, et de retour sur Terre
Son piédestal aux mains, l’esprit un peu brouillon
Fini ce tour magique car plus besoin de plaire

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