Café












Secoue moi, réveille moi, écarte mes yeux collants
Transfuse dans mes artères, ton remède surpuissant
Même mon sang te réclame, il se sent fade sans toi
Frappe-moi d’un expresso et je retrouve la voix

Je presse ton divin jus, pour en extraire l’arôme
Puis tu pénètres en moi, j’étais anesthésié
Mais la puissance, de ton 23ème chromosome
M’inonde les corps et âmes, avant de m’envoler

Superman citadin, métro boulot dodo
Je les aborde sans craintes, fourni d’arabica
Ma Kryptonite à moi, un « latte machiatto »
Tous ensembles, supportons, le parti du « kawa »

Drogué et dépendant, j’augmente autant les doses
Comme augmente la fatigue, plus de dégustation
Un besoin mécanique qui n’a pas d’overdose
Car le café pour moi, est bien une religion

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