Eté












Tous les étés du monde ont évanouit le temps
Toute la grisaille morose et les gerçures du vent
Et la voilure torride qui s’étend dans les villes
Devient canicule tendre dans les lagons des îles

La chaleur déshabille les parures printanières
La peau comme seul lisière reçoit bien malhabile
Les rayons volatiles d’un soleil éphémère
Qui brûle même la Terre et son vert trop fragile

Les mets changent de couleur, les goûts sont plus croquants
Les fruits dans leur douceur, rafraichissent le temps présent
L’alcool débite à flots, autour de belles grillades
Ses degrés et ses maux de l’estivale parade

Ce que tu as été, été
Etaye ce que j’étais
Le teint des thés glacés
Se terre quand l’automne nait

Aucun commentaire: