Galets










Je marchais le long de la plage, sans raison apparente
L’unique chanson des vagues, me berçait doucement
Solitaire épanoui, sur les galets brûlants
Je voyais ce matin, comme une aurore vivante

C’est une horreur violente qui pourtant m’apparue
Le corps nu et sans vie, d’une très belle inconnue
Les galets sous son ventre, étaient uniques témoins
De qui était l’infâme et cruel assassin

Gisait comme elle, rougit, un galet plein de sang
Qui était sans nul doute cet objet contondant
Qui lui quitta la vie en entrant dans son front
L’hémoglobine autour, s’écoulait de son long

Certainement abusée, j’espère après sa mort
J’avais pitié et peine, mais je devais rester
Je pris pinceaux et gouache, et ce tableau du sort
J’en ai fait un chef-d’œuvre, pour son éternité…

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