Absence














Dans les langueurs hostiles, qui définissent l'absence
Le temps devient tangible, les aiguilles changent de sens
La solitude des heures, se multiplie soudain
Dans des soupirs en pleurs, des jours sans lendemains

C'est le cœur qui hiberne, sur cette banquise de rien
Et les jours qui trépassent, ne gardent comme unique lien
Qu'une douleur permanente, l’apesanteur de vivre
L'habitude est un leurre, que personne ne délivre

Parfois ce sont les cendres, de quelqu'un, de l'amour
Qui fatalement nous tuent, comme elles ont fait d'eux même
La mémoire ne suffit, car il n'y a de retour
Et le néant autour, se porte en anathème

Mais l'absence par l'attente, c'est la lueur d'espoir
Une raison de souffrir, de croire l'estompe du noir
Pour revoir la lumière, l'absurde à sa raison
Et le chants des prières, les clefs de cette prison


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