Mais quand Paris













Parce que Paris est un cimetière, d'autant de rêves brisés
De souffrances, de peines, de révolutions ratées
Une masse grise et austère, qui se noie dans la Seine
Le néant qui s'étale, comme la peste dans nos veines

Parce que Paris les accumule, les mendiants et les misères
Les boulots qui nous acculent, les transports qui nous enterrent
Quand l'argent est volatile, les pigeons sont sédentaires
La solitude, les gaz, la ville, sont l'âme de cette poussière

Mais quand Paris s'allume les avenues prennent feu
Les néons s'embrasent et les plans se dessinent
De brasier de l'espoir, est de dessin de vœux
De meilleurs lendemains et de soirées câlines

Mais quand Paris explose, pour la fête de la Musique,
Pour les causes qui nous révoltent, pour la paix ou la fierté
Paris est cent milles volts, une folie héroïque
Le sentiment que tout, peut naître ou arriver

Mais quand Paris romance, les cœurs et les esprits
Paris est la lumière, éternité de vie
Paris, centre du monde, Paris est pierre de verre
Paris est pierre de lune et sa chaleur est mère

Alors Paris nous improvise, nous fait peur et nous attise
Paris nous brise mais nous émeut, comme une brise qui souffle le feu
Et dans le temps qu'elle portera, Paris la belle rendra heureux
Ces badauds optimistes, qui succomberont à son emprise...




1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quiero ver París a través de tus ojos, pero lamentablemente nunca sucederá.