Nue














Quand là tombent les étoffes, qui recouvraient ton corps
Sur le sol limitrophe, qui gît sous tes atours
Le monde prend enfin sens, le désir comme l'amour
Sont parfums d'indécence et magiciens du sort

C'est la beauté elle même, qui se soumet à toi
Sont tombées les limites, de la géométrie
Les dimensions crépitent, dans un éclat de joie
Ce bonheur que tu sèmes, le récolte ma vie

Ce sont tes hanches qui parlent, tes genoux qui aboient
Tes doigts qui m'emballent et tes yeux qui tournoient
La pointe de tes cheveux, qui fanent là sur tes seins
Pour tomber dans le creux, des courbes de tes reins

J'y vois enfin le cœur, dans l'origine du monde
Les lèvres du plaisir, où les miennes vagabondent
Et mes mains de voleur, dérobent ce qu'elles ont vu
L’allégorie du corps, qui t'as dessiné, nue



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